Cinq fautes a ne plus faire pour parler 1 francais academique


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Cinq fautes a ne plus faire pour parler 1 francais academique

«Demander a ce que», «sinon», «tant beaucoup meme». Les expressions paraissent courantes, mais est-il vraiment correct de les employer ? Notre Figaro revient dans un bon usage grace a l’Academie francaise.

Dire ou ne point dire telle reste le sujet. A l’oral ou a l’ecrit, les regles tortueuses de la langue francaise donnent souvent du fil a retordre. Au moment oi? est-il correct par exemple de feminiser le participe passe du verbe «mettre»? Peut-on utiliser l’expression «sinon» a le poste de «par ailleurs»? Qu’en est-il d’la formule «tant bien meme»?

Le precis de grammaire est rarement a portee de main dans le feu de l’action. Alors que faire? Le Figaro vous propose, grace a l’Academie francaise, cinq regles a retenir pour ameliorer votre francais au quotidien.

Reclamer a votre que

«Je requi?te a ce que les enfants soient calmes en mon absence», «ils demandaient a ce que les dossiers soient traites». L’expression est courante mais est-elle Afin de autant correcte? Ouvrons nos dictionnaires. Concernant le CNRTL, la construction «demander + a ce que» releve du registre familier. De son cote, le Petit Robert clot tГ©lГ©charger casualdates le probleme: «demander a votre que» n’existe jamais. Alors que Realiser?

Dans sa rubrique Dire/ Ne pas penser, l’Academie francaise coupe la poire en trois. Elle rappelle ainsi les differents avis des grammairiens -certains la considerant tel fautive d’autres comme «etrange» mais non incorrecte- avant de prendre parti: la formule est «inutilement lourde» et demeure donc a eviter. Cela reste alors preferable de dire: «Je demande qu’on m’apporte le journal» plutot que: «Je exige a votre qu’on m’apporte le journal».

Elle semble s’i?tre foutu au travail

Le participe passe ou la bete noire du dictionnaire francais. Manque un jour ne marche sans que sa conjugaison et ses accords nous causent des ennuis. Mes verbes «mettre» ou «prendre» n’echappent gui?re a la regle. Ainsi est-il courant d’entendre, a tort, prononcees des phrases: «Elles se sont mis au travail», «Elle s’est pris a son propre piege».

Or nous rappelle l’Academie, ces deux verbes «obeissent a toutes les regles d’accord des participes passes» et doivent avec consequent au feminin prendre un «e». Il convient donc dire: «Elles se paraissent mises au travail» et «Elle s’est prise a le propre piege».

Sinon au sens de Par ailleurs

A l’instar des «du coup», «bref», «voila» qui ponctuent a bien bout de champ (et souvent sans raison) nos phrases, le commentaire «sinon» employe au sens de «par ailleurs» est a bannir. L’Academie nous rappelle que le terme ne va s’employer que au sein d’ Divers sens bien precis. A savoir: «faute de quoi» et «si ce n’est» (Ex: «Je ne sais rien, sinon qu’il est venu»).

Il ne doit en aucune facon remplacer les locutions «par ailleurs» ou «d’autre part». Ainsi est-il incorrect de dire «Et sinon, toi, ca va?» ou «Il marche bon nombre et, sinon, il nage regulierement».

A minima au sens d’au moins

Les locutions latines ont le vent en poupe. Encore faut-il beaucoup des comprendre pour i?tre capable de les utiliser au quotidien. L’expression «a minima» employee dans le sens «d’au moins», entre autres, est 1 abus de langage nous precise l’Academie francaise.

«La locution a minima s’emploie dans le domaine du droit, et se rencontre dans l’expression appel a minima, qui signifie que le ministere public fera appel pour augmenter une peine qu’il juge en inadequation avec la faute commise.» Aussi ne faut-il gui?re penser «Il pourrait obtenir a minima un 20/20» mais «Il devrait obtenir au moins un 20/20».

Tant beaucoup aussi

Mes deformations a l’oral sont frequentes. Aussi faut-il quelquefois prendre garde a votre qu’il nous semble correct a l’oreille mais bien faux a l’ecrit. La locution «tant bien meme» en reste votre ardent modi?le. La veritable formule etant «quand bien meme».

Aussi ne faut-il gui?re penser comme le precise l’Academie: «Tant bien meme il reussirait, nous ne saurions l’approuver» mais «Quand bien aussi il reussirait, nous ne saurions l’approuver».

Le neologisme «perfectionnable» reste un abus de langage. Il semble donc preferable d’employer l’adjectif «perfectible» indiquent des sages. Un commentaire qui nous fut legue avec un certain Voltaire au XVIIIe siecle.

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